Stéphane DOHA à la SaintéLyon







Stéphane DOHA a participé le week-end dernier à la SaintéLyon : Trail nocturne de 68kms avec départ à minuit, entre Saint-Etienne -Loire (42) et Lyon – Rhône (69)
« Pour ma deuxième Saintélyon je ne me lasse pas
C’est une belle course, à faire car le cadre change un peu des autres courses avec un départ à minuit.
L’ambiance est particulière et puis le spectacle de voir le serpent des 16000 frontales est magnifique.
De plus j’ai eu la chance de bénéficier de conditions climatiques exceptionnelles pour la saison.
Coté course, la première moitié se passe comme prévue, je déroule et arrive même à contenir ma fougue pour ne pas me griller.
Je reste sur les bases de mon plan de course à savoir 9h à 9h30.
C au km 42, à la fin du marathon, après Saint Genoux (tiens tiens…) que je suis réellement rentré dans le dur de la course.
Dans une descente technique avec beaucoup de cailloux ( c là que j’aurais eu besoin de l’expérience Antho et Steph) que les premiers signes de fatigue arrivant, j’ai manqué de lucidité et pris un mauvais appui.
De suite j’ai ressenti une douleur au genou identique à celle de l’année dernière.
J’ai pratiquement tout de suite envisagé l’abandon…faire les 10 derniers kilomètres furent un calvaire l’année dernière.
Et puis je me suis dit que je n’était pas venu jusqu’ici pour rien, et que je ne lâcherais pas maintenant, pas si tôt ….
A ce moment il me restait « plus que » 30 bornes à faire….
J’ai serré les dents en espérant que la douleur ne s’accentuerait et fait le pari de rejoindre le ravitaillement suivant, des fois que le mental prenne le dessus, on sait jamais.
Arrivé à Soucieu en Jarre, je me suis bien posé avec un bon ravito, une bonne séance d’assouplissements et d’étirements.
Moi qui n’aime pas me poser aux ravitos… Quelle bonne idée j’ai eu.
Cela ma permis de reprendre des forces et j’ai naturellement décidé de repartir pour rejoindre Chaponost.
Pour le coup, le chrono n’avait plus d’importance et même passer sous la barre des 10h était devenu anecdotique…
Je le voulais absolument ce t-shirt de finisher.
A ce stade de la course, les Km déroulent et je ne les calcule plus. A un tel point que je me surpris en arrivant aussi ‘tôt » au dernier ravitaillement.
Une fois là, même pas en rêve j’abandonne.
L’expérience (tu vois que ça peut servir..), me pousse à refaire un arrêt type repas de communion avec assouplissements comme à Soucieu.
Re boosté, je suis reparti pour les 11 derniers km, moi qui n’imaginait pas finir la course 3h plus tôt.
Tellement re boosté que j’ai même gratté des places…anecdotiques mais tellement bon pour le moral.
Au final, j’ai, malgré les aléas de course, pris du plaisir (je dois être maso) et emmagasiner de l’expérience, beaucoup d’expérience.
Mon seul regret, même si cela reste un sport individuel, et de ne pas avoir pu partager tous ces moments et notamment ceux d’avant et d’après course (surtout les andouillettes) avec mes « cousins partenaires » qui ont du annuler pour de bonnes raisons….ce n’est que partie remise »
Bravo Steph !